Cadre dirigeant : ce statut qui peut faire mal

Par Simon Plesk le 10 juillet 2017

Une grande responsabilité, des horaires de travail tout à fait indépendants, une certaine autonomie, un salaire attractif…, le statut de cadre dirigeant peuvent ne pas convenir à tout le monde. Ce sont des professionnels qui prennent des décisions qui concernent souvent le quotidien d’une entreprise. Pour cela, la loi leur octroie une certaine autonomie et une rémunération assez conséquente. Cependant, ce que la loi ne précise pas, c’est que les cadres ont moins de droits que les salariés. Cet article vous propose d’en savoir plus sur le droit des cadres.

Un cadre n’a pas d’horaires

Un cadre dirigeant dans une société n’a pas vraiment d’horaires. Il peut alors être amené à travailler en week-end ou en soirée. En effet, ceci est dû à leur grande indépendance dans l’organisation de leurs horaires de travail. Par conséquent, ils ne sont pas soumis aux règles organisant les horaires de travail pour les autres. Dès lors, ils sont susceptibles de travailler à des horaires perdus ou à temps partiel en fonction de leur disponibilité. Ils peuvent même travailler durant les week-ends et les jours fériés et ceci peut rapidement devenir un poids assez difficile à supporter. Aujourd’hui, on estime que plus de 60% des cadres travaillent plus 50 heures par semaine.

Un salaire pas forcément mirobolant

Un cadre peut avoir le plus important salaire de son entreprise. Cependant, ce n’est pas toujours mirobolant. Par exemple, dans les sociétés du CAC 40, un cadre peut toucher environ 500.000 euros annuels (bonus et options y compris). Ce qui est le contraire des cadres des PME qui tourne autour de 60.000 euros par an soit 5000 euros par mois. Pour les cadres des autres entreprises, ils touchent environ 4000 euros par mois. Le droit des cadres ne leur reconnait pas les heures supplémentaires.

Il doit souvent faire partie du Comex ou du Codir

Il faut savoir que le cadre dirigeant dirige. Ce qui signifie qu’il est responsable en partie du conseil d’administration du comité de direction, du conseil de surveillance ou encore ou comité exécutif. Sont reconnus comme cadre dirigeant les présidents-directeurs généraux (PDG), le directeur général et ses adjoints, le directeur financier, le directeur ressources humaines, le directeur de la communication. Ils sont alors habilités à prendre des décisions sans demander l’avis que qui que ce soit. Ils peuvent aussi remplacer le PDG en cas d’absence. À noter surtout que de nombreux cadres ont le statut de « dirigeant » inscrit sur leur contrat.

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