Tout ce qu’il faut savoir sur l’assainissement de la maison

Par Sabrina Joly le 3 mai 2018

Faisant partie du gros œuvre lors des travaux de construction, l’assainissement est une étape importante à ne pas prendre à la légère. Il consiste à collecter, à stocker et à épurer les eaux usées. Celles-ci sont composées des eaux ménagères de la cuisine et de la salle de bain, et des eaux de vannes provenant des WC. En fonction de l’emplacement de votre maison, vous allez opter pour l’assainissement collectif, par raccordement au tout-à-l’égout, ou à l’assainissement individuel, aussi appelé assainissement non collectif ou autonome. C’est la commune qui délimite le zonage d’assainissement. Renseignez-vous à la mairie pour savoir si vous pouvez vous raccorder ou non au tout-à-l’égout.

L’assainissement collectif

Surtout présent dans les milieux urbanisés où l’habitat est assez dense, le réseau d’assainissement collectif est constitué de canalisations et d’une station d’épuration. Les eaux usées sont collectées depuis les maisons et les immeubles, puis transportées dans les canalisations jusqu’à la station d’épuration. Dans les stations, les polluants et les matières organiques sont filtrés, séparés de l’eau, et conditionnés. Les eaux peuvent alors être réutilisées ou rejetées en milieu naturel. Les eaux pluviales et les eaux usées peuvent être évacuées ensemble ou séparément, en fonction du réseau.

Lorsque votre maison est desservie par un réseau d’assainissement collectif, vous êtes chargé de raccorder votre maison au tout-à-l’égout. Une demande d’autorisation de raccordement à une station d’épuration devra être jointe au dossier de demande de permis de construire. Si votre maison a déjà existé lors de la construction du réseau public, vous disposez de deux ans pour se raccorder, sauf exception.

Pour veiller à la conformité de votre réseau aux normes imposées, la commune contrôle régulièrement l’état de votre réseau d’assainissement. Vous pourrez recevoir une amende si le raccordement n’est pas effectué dans les délais ou s’il ne respecte pas les réglementations. Il est donc recommandé de faire appel à un professionnel pour la réalisation du raccordement.

Les réseaux collectifs engendrent des travaux et des coûts importants. Quand l’habitat est dispersé, les communes placent les zones en assainissement individuel.

L’assainissement individuel

Une maison doit obligatoirement disposer d’un assainissement non collectif (ANC) en l’absence d’un réseau public. Les rôles d’un système d’assainissement autonome sont de collecter, de traiter et d’évacuer les eaux usées domestiques. Les eaux usées collectées sont pré-traitées par une fosse toutes eaux ou une fosse septique. Durant l’opération, les matières solides, flottantes et en suspension sont filtrées et séparées des eaux. Pour éliminer la pollution restante, les eaux sont traitées par des dispositifs comme le filtre à sable, le filtre compact, etc. Elles peuvent ensuite être évacuées par puits d’infiltration, dispersées dans le sous sol ou réutilisées dans le domaine de l’agriculture non destinée à la consommation humaine.

A lire aussi :  Liste des 4 choses à faire dans une nouvelle maison

Installer un réseau d’assainissement autonome vous coûte au minimum 5 000 €. Les tarifs peuvent varier en fonction des dispositifs choisis, de la nature du sol, de la surface du logement, du nombre d’occupants et bien d’autres paramètres. Pour que les travaux respectent les réglementations en vigueur, il est plus judicieux de faire appel à des professionnels. Ils se chargeront de l’étude d’assainissement et de l’installation. Voir : maçonnerie à Lisieux

Postez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *