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Le coût des funérailles : voici comment l’assurance décès peut vous alléger
Les dispositifs tels que les assurances décès sont essentielles pour permettre aux personnes de vivre une vie sereine, en se faisant moins de soucis pour leur descendance. Pourtant, il est assez peu enthousiasmant d’y réfléchir alors que l’on se sent encore en bonne santé et en pleine possession de ses moyens. Or, il est très important de surmonter l’aspect angoissant de cette question le temps de faire les démarches nécessaires pour contracter une telle assurance. Par la suite, cela permettra d’alléger de façon drastique le coût des funérailles, et d’éviter de placer vos enfants dans une situation financière désagréable. Quelles sont les principales informations à connaître à ce sujet ?
Pourquoi contracter une assurance décès et comment cela fonctionne-t-il ?
L’assurance décès est un dispositif qui permet de garantir un capital ou une rente à des bénéficiaires désignés en cas de décès d’une personne. Cela se fait en échange d’une cotisation mensuelle, réglée pendant son temps de vie. Contrairement à une assurance vie qui profite directement à l’assuré, l’assurance décès est conçue pour protéger ses proches. Elle permet de pallier les perturbations économiques qu’un décès peut engendrer, telles que la perte de revenu, l’incapacité à rembourser un emprunt ou encore d’alléger le coût des funérailles.
En fonction de ce que l’assuré a souhaité en termes de cérémonie, ce coût peut en effet s’avérer très élevé. Ainsi, pour les familles, cette assurance offre une sécurité financière, permettant de maintenir un certain niveau de vie malgré les circonstances tragiques. Pour en savoir davantage concernant l’assurance décès, il est particulièrement conseillé de prendre contact avec une mutuelle spécialisée dans ce genre de dispositif, telle qu’Aésio Mutuelle par exemple.
À partir de quel âge peut-on contracter une assurance décès ?
Il est possible de contracter une assurance décès dès sa majorité légale, soit 18 ans en France. Toutefois, certaines compagnies peuvent proposer des contrats pour les mineurs, dès lors que les dépositaires de l’autorité parentale y consentent. L’âge de souscription détermine souvent le montant des cotisations : plus on souscrit jeune, plus les primes sont basses. Cela est dû au risque perçu, qui augmente avec l’âge de l’assuré, mais aussi au fait que plus vous étalerez la durée de votre période de cotisation, plus les montants seront évidemment faibles.
On notera ici qu’il est très souvent difficile de contracter une telle assurance après 65 ans. Les mutuelles considèrent alors que le risque devient trop grand pour se lancer dans un vaste projet de cotisation. Cependant, certaines compagnies proposent des solutions telles que l’assurance décès « vie entière », qui permet de porter l’âge maximum du souscripteur à 75 ans. Elles autorisent alors l’accès à cette assurance essentielle pour protéger ses proches, alors même que l’on avait omis de réfléchir à cette question au préalable.
Les conditions d’âge pour les fins de garantie
En matière d’assurance décès, il convient de faire la différence entre la limite d’âge de souscription et la limite d’âge de fin de garantie. Car la plupart des assurances décès fixent une limite d’âge pour cela. Généralement, cette limite oscille entre 65 et 85 ans, selon les contrats et les compagnies d’assurance. Passé cet âge, l’assuré n’est plus couvert. C’est pourquoi il est crucial de bien lire les conditions du contrat et de choisir une assurance adaptée à ses besoins et à sa situation.
Dans certains cas, il est possible de renégocier ou de prolonger la garantie. C’est par exemple le cas dans le cadre des contrats « vie entière ». Mais globalement, l’assurance décès classique vise à prendre en charge un décès survenus précocement dans la vie d’une personne, et auquel la famille n’a pu raisonnablement se préparer, à une époque où les questions liées au coût des funérailles n’étaient pas encore des sujets de conversation.
Les critères à prendre en compte pour établir une bonne stratégie de cotisation
Plusieurs critères sont à considérer pour définir une stratégie de cotisation efficace. Premièrement, il convient de considérer l’âge de l’assuré. Comme mentionné plus haut, plus tôt la souscription est faite, plus les cotisations sont basses. Et de manière générale, tout l’intérêt du dispositif repose sur l’anticipation d’un événement pouvant survenir de manière imprévue. Deuxièmement, l’état de santé peut influencer le montant des primes. Une personne avec des antécédents médicaux se verra fort logiquement proposer des tarifs plus élevés.
Sur ce sujet, il n’existe donc pas de réponse générale à fournir, et chaque situation devra être étudiée dans sa singularité par les experts des compagnies. Enfin, les revenus du futur assuré jouent évidemment un rôle fondamental : de forts revenus permettront à l’assuré d’accéder à des montants de cotisation supérieurs, et donc de garantir un capital ou une rente intéressante pour les bénéficiaires, y compris si la période de cotisation n’est pas très étendue. Prenez contact avec un professionnel afin d’établir la meilleure stratégie en fonction de vos attentes et de ces trois critères principaux.
Le cas particulier de l’assurance décès collective en entreprise
Abordons pour finir un cas particulier en matière d’assurance décès : l’assurance décès en entreprise. Valable uniquement pour les salariés cadres, elle intervient en complément du capital décès versé par l’Assurance Maladie obligatoire. En effet, la Sécurité sociale prévoit un versement forfaitaire pour certains assurés décédés, dont le montant était de 3 472 € pour les salariés en janvier 2021. Face à l’insuffisance de cette somme au regard des salaires touchés par les cadres, et pour éviter que les familles ne soient obligées de faire estimer un appartement à Paris pour le vendre afin de maintenir leur niveau de vie, la Convention collective nationale des cadres établit des règles.
Elle impose aux employeurs une cotisation de 1,50% sur le salaire, principalement destinée à la couverture décès. Cette assurance offre, outre le capital décès, une protection en cas de perte totale d’autonomie. Elle permet évidemment d’alléger aussi le coût des funérailles. Enfin, afin de permettre aux familles de l’ensemble des salariés d’accéder à une telle protection, une assurance collective, bénéficiant à tous, peut être mise en place par le biais d’accords ou de décisions patronales. Cela se fait alors au cas par cas.
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