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Comprendre ce qu’est la paléomicrobiologie

Si on se réfère à ce terme « paléomicrobiologie », on peut comprendre que c’est une branche de la microbiologie.
Lorsqu’on se penche plus sur la pratique, on constate qu’elle fait appel à différentes pratiques de différentes branches dont la paléopathologie et l’archéologie. Nous vous invitons à poursuivre l’article pour en apprendre plus sur la paléomicrobiologie.
Qu’est-ce que la paléomicrobiologie

Cette discipline appartient au domaine de la microbiologie. Ce n’est pas une nouvelle pratique, mais elle a toujours été mise de côté jusqu’à l’introduction et au développement des techniques de génétique moléculaire. La paléomicrobiologie consiste à effectuer un diagnostic microbiologique des maladies infectieuses. Les spécialistes de ce domaine ne travaillent pas sur des patients en vie, mais sur des échantillons humains datant de plusieurs années, autrement dit sur un organisme déjà mort. Ce ne sont pas toujours les paléomicrobiologistes qui descendent sur le terrain pour recherche ces restes humains. Dans ce cas, ce sont les archéoanthropologues qui les confient à ces spécialistes pour leurs études.
Les éléments d’étude

Les paléomicrobiologistes focalisent leur travail sur la pulpe qu’on trouve dans les dents d’un squelette. Cette pulpe contient des traces de sang et c’est avec ces traces que sont réalisés les diagnostics. Cette technique, se basant sur le sang dans la pulpe dentaire, a été copiée de la technique de recherche d’ADN. Pour reconnaître le corps d’une personne ayant été victime d’un terrible accident, on prélevait une dent. Cette dernière est l’organe le plus dur du corps humain et aussi dégradé que soit le corps de la victime, certaines de ses dents restent intactes.
Si la victime n’est retrouvée que plusieurs années après l’accident, quelques-unes de ses dents demeureront entières. D’ailleurs, une seule suffit pour réaliser l’analyse. Dans la dent, on récupère la pulpe dentaire et à partir de celle-ci, on peut voir jusqu’à 50 microgrammes d’ADN. Pour trouver la meilleure dent à prélever pour le diagnostic, les paléomicrobiologistes font passer la mâchoire à la radiographie. C’est par les études de ces spécialistes en paléomicrobiologie qu’on a pu identifier la fièvre des tranchées, la lèpre, la tuberculose, le typhus, la typhoïde et la peste.
Pour l’exemple : c’est grâce à ce procédé de récupération de la pulpe dentaire que l’ IHU Méditerranée de Marseille a récemment fait une importante découverte. En effet, l’IHU Méditerranée Infection, dirigé par Didier Raoult, a extrait cette pulpe des dents du squelette du célèbre peintre.
Pas que la pulpe dentaire
Avec l’avancée des techniques de génétique moléculaire, les paléomicrobiologistes peuvent également travailler sur le tartre dentaire. Ce dernier peut faire l’objet de recherche des bactéries et de biomolécules. En se basant sur la nature de ce tartre dentaire, le spécialiste en paléomicrobiologie peut se faire une idée sur l’alimentation de l’individu. Lorsque ce tartre se forme, il y a une minéralisation d’un biofilm de bactéries. D’après des études, on aurait découvert que dans 1 mg de tartre, on peut trouver plus de 200 millions de cellules bactériennes. Ceci dit qu’un paléomicrobiologiste peut avancer plus dans ses recherches avec du tartre dentaire que de la pulpe dentaire. C’est grâce à un diagnostic avec du tartre dentaire qu’on a pu découvrir l’agent de la carie dentaire.
Réaliser une étude paléomicrobiologie
Pour leurs recherches scientifiques, les spécialistes de cette branche ne se basent pas uniquement sur des échantillons d’un seul individu. Ils peuvent travailler sur plusieurs échantillons venant de différents individus. Les professionnels utilisent des gants et placeront les échantillons dans des récipients stériles en plastique qui vont être identifiés par des étiquettes. On ne se focalise pas toujours sur les dents pour les prélever, car les os et les tissus mous peuvent également aider dans cette recherche de micro-organisme pathogène.
Une fois au laboratoire, le paléo-microbiologiste commence par enregistrer les échantillons qui lui sont confiés tout en les photographiant et en les passant à la radiographie. Pour le diagnostic, il peut avoir recours à plusieurs techniques. La plupart du temps, il choisit des techniques de biologie moléculaire. Le seul inconvénient réside dans le fait qu’ils peuvent contaminer l’ADN prélevé, ce qui peut donner de faux résultats positifs. En paléomicrobiologie, il est très important d’éviter tout risque de contamination.
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